Il va falloir revoir nos théories sur nos « amis » les animaux : certains expliqueront ce geste (du Chimpanzé) en parlant d’« instinct animal », c’est-à-dire d’une conduite spontanée propre aux humains et bêtes ; d’autres seront obnubilés et tentés d’attribuer la raison à ces dernières (les bêtes).
PROBLEME : Reconnaître sa bienfaitrice (comme le fait cet animal), c’est-à-dire la distinguer d’autres individus relève-t-il de la spontanéité (instinct) ou de la raison ?
THESE : Ne faudrait-il pas désolidariser la conscience de la raison et dire que tout acte conscient (humain ou animal) n’est pas nécessairement expressif de raison ? Ainsi, avoir conscience du froid, de la soif, ou de notre bienfaiteur pourrait témoigner d’un simple fait : l’association de l’image d’un individu (bienfaiteur ou non) à la manière dont nous (humain ou animal) sommes affectés (joyeusement ou tristement). C’est comme un chien qui reconnaît son maître ou les humains qui lui sont familiers.
M.L