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  • : MASSIMA LOUWOUNGOU
  • : Cette page se propose, entre autres, de traiter des sujets d’actualité, de Philosophie, de Religion, d'Histoire, de la Justice Pénale et de culture générale. Retrouvez-moi sur : FACEBOOK, YOUTUBE et LINKEDIN
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  • Dr. MASSIMA LOUWOUNGOU
  • Gabonais d'origine Africaine, Dr. MASSIMA LOUWOUNGOU est Conseiller du Président de République;
Enseignant-Chercheur au Département de Philosophie (UOB/Gabon), Vice-Recteur de l'UPIG
  • Gabonais d'origine Africaine, Dr. MASSIMA LOUWOUNGOU est Conseiller du Président de République; Enseignant-Chercheur au Département de Philosophie (UOB/Gabon), Vice-Recteur de l'UPIG

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 17:42

Communication présentée lors du Colloque international sur « Le sexe postcolonial en Afrique centrale et ailleurs »

Du 28 au 29 avril 2022 Bibliothèque Universitaire de l’Université Omar Bongo

 

Résumé :

Le conatus, comme l’entend Spinoza, c’est l’effort par lequel l’individu persévère dans son être. Cette persévérance se traduit aussi bien par l’affirmation que la résistance de l’individu. La présente contribution se propose d’interroger les usages symboliques du sexe en postcolonie gabonaise. Elle tente de démontrer comment la bonne santé de l’organe sexuel masculin contribue à la détermination de la présence au monde de l’individu. En intitulant cette contribution dans des termes cartésiens, nous voulons mettre en évidence une vérité, à savoir qu’en Afrique en général, et au Gabon en particulier, le pénis n’est pas qu’un simple organe corporel : symbole d’autorité, c’est un organe essentiel du pouvoir politique dans la mesure où il participe de la construction sociale de l’individu. C’est le membre (bâton du pèlerin) sur lequel s’appuie l’individu pour explorer des contrées lointaines et construire des ponts reliant des individus humains ou politiques éloignés. Selon l’imaginaire collectif, si la circoncision consacre le passage du stade d’« enfant » à celui d’« homme », l’individu ne peut demeurer réellement « homme » qu’au prix de la bonne santé de son organe, à tel point que son dysfonctionnement ferait de lui « un corps sans vie ». Un état que l’individu et la société dont il n’est qu’une composante perçoivent comme une cessation d’existence, un manque d’être, une mort.

 

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