Il pleut, il pleut dans leurs cœurs
Il tombe des goûtes de douleurs
Des goûtes tellement lourdes
Qu’ils sont devenus sourds
Sourds aux sons des tambours
Les tambours d’amour
Les amours d’un jour,
La joie d’un instant
Des pleurs constants.
Ça brûle, ça crame dans leurs cœurs
Epris et meurtris de douleurs
Comme des pétards mal éteints,
Les feux de l’amour les ont atteint
Ils se sont enflés, enflés et ont fini par exploser !
Ma Poésophie en est la preuve exposée.
La preuve des cœurs décomposés
Celle des cœurs en lambeaux
Poésophie, tu as su recoller leurs morceaux
Tes rimes les aident à panser leurs maux
Poésophie, ils t’aiment au-delà des mots
Au-delà du temps qui court
Toi leur seule consolation d’amour
Toi seule sais aimer
Aimer sans calculer
Aimer sans torturer
Aimer sans arrières pensées
D’un amour pur et désintéressé.
Car tu es AMOUR.
Poésophie, s'ils t’avaient lue hier
Ils n’en seraient que plus fièrs
Car ils auraient moins souffert
Ils ne se seraient pas jetés
Dans les bras de ces beautés
Ces fleurs insensibles aux mots
Celles qui leur ont tourné le dos.
Vois-tu, Poésophie, tu es leur seul recours
C’est à toi qu'ils font la cour...
Non, Poésophie, ne les dirige pas vers elles !
Sinon ils souffriraient de plus belle !
Aucune ne leur a été protectrice
Quoi ? leur proposes-tu une bienfaitrice ?
Non, Béatrice n’est pas une bonne actrice !
Penses-tu que cette mission revient à Carol
Alors qu’elle ne sait pas jouer son rôle ?
Bien que Sylvie aime la vie,
Elle ne leur a jamais donné envie.
Très accrochée au passé, Lucienne
Aime les histoires anciennes.
Elle raconte l’histoire de Natacha
Qui rechercha son chat
Qui s’échappa de là où elle l’attacha.
Faut-il compter sur Ambroisine,
Alors qu’elle n’aime pas ses voisines,
Tout comme Félicité, la fille de la cité ?
Emérencie se fout de leurs soucis.
Annabelle était tellement belle
Qu’elle leur quitta pour Abel
Non, Poésophie, éloigne-les d’elles.
Avec toi, leurs cœurs volent de leurs propres ailes.
Massimalement vôtre.